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Quand on n'a que l'amour



De tous temps, l’amour a fait chavirer le cœur des hommes. Mais était-ce bien de l’amour ? Car sa composante n’est elle pas celle d’un sentiment transcendant porté par la bienveillance, la reconnaissance de l’autre dans sa splendeur divine ?


L’amour devrait unir les êtres et non les conduire à se déchirer lorsque les bons moments s’envolent et s’effacent au profit de la rancœur et des paroles méprisantes.


Dans ma tâche d’accompagnement au quotidien, de nombreuses demandes ont un lien avec la perte d’un amour ou la quête du prétendant.


« Dois-je espérer son retour ? Dans combien de temps ? Notre relation sera-t-elle durable ? »


Je suis sidérée et tellement peinée de voir combien cherchent ailleurs, ce qu’ils ont en eux.


La graine est là au creux de soi, mais au lieu de cultiver son jardin, nous allons bêcher celui du voisin. Ne serait-il pas préférable de cultiver à sa façon, son carré d’herbe et ses fleurs, plutôt que les voir piétinées par un jardinier indélicat et destructeur ?


Notre humanité s’est perdue dans la dépendance aux autres. Peu se targuent d’être véritablement heureux seuls, ou au sein d’un couple respectant la liberté et l’individualité de chacun.


Cet asservissement à l’affection, à la reconnaissance de l’autre, éteint la flamme personnelle et annihile bien souvent le travail d’élévation personnelle que nous sommes venus accomplir ici.


Si certaines émotions positives transcendent l’être humain, d’autres découlant de la tristesse, la peur et la colère sont particulièrement délétères comme : l’amertume, la jalousie, la frustration, la culpabilité. Le sentiment terrible d’infériorité et de néant de soi qui va avec la violence d’une rupture est encore plus dévastateur pour l’âme qui ne comprend pas l’ambivalence entre ce qu’elle véhicule et ce qu’elle expérimente dans cette situation.


Personne ne peut satisfaire pleinement nos besoins.


Nous avons redonné ce pouvoir à l’autre afin qu’il nous rende heureux et entier. Mais voilà, ce n’est qu’une illusion car dans cette transaction, nous y perdons notre unité. Nous nous morcelons et nous fragilisons.


Nous sommes totalement à la merci d’une compagne ou d’un compagnon.


En mettant notre cœur à sa disposition, nous courons le risque qu’il le détruise et disperse au vent des regrets, les pauvres miettes d’amour propre restantes.

Je ne dis pas bien entendu qu’il ne faut pas plonger avec délice dans une relation amoureuse. Bien au contraire, bon nombre d’entre elles permettent aux protagonistes d’évoluer sur le chemin. Toutefois, il est nécessaire de le faire de façon consciente.


Vivre l’instant présent et admettre l’impermanence, engage l’homme à savourer et dépasser ce qui doit l’être.


Se respecter, s’honorer et ne pas perdre ses valeurs fondamentales pour plaire et correspondre à une image est essentiel. Il n’est pas égoïste de s’aimer soi-même, c’est ce qui évite de sombrer dans le mélodrame en cas de rupture houleuse. C’est aussi ce qui empêche l’être de s’avilir pour récupérer un ex qui est déjà passé à autre chose.


Recentrer son attention sur soi, sécher ses larmes, panser ses blessures et s’élever plus haut grâce à la leçon apprise de la romance achevée, voilà la véritable voie de l’après rupture.


Pascale G.

Le Choix d'Etre ® 2020/01

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